Le blog du CTD, par Bertrand Damien


Chers CTDistes, chers amis, bienvenue sur le blog du CTD. Humeurs, billets d'actualité, coups de coeurs et de bourre, ou simplement plaisantes conneries du 1 au 10ème degré.

Nom : Bertrand
Lieu : France

Musicien, compositeur, auteur, et Producteur de musique (label ESP Music). J'ai travaillé 20 ans dans l'industrie des télécommunications, et j'étais encore récemment Directeur d'un département de conseil en stratégie pour les opérateurs. Maintenant, musique...

1.2.10

Magnum Bullarium Bubulus de l’Eglise de la Vache d’Or

Commentaire de la Bulle Apostolique du Concile Laitier de Mont d’Or Magnum Bullarium Bubulus, par Pi IV de l’Aubrac, Église Orthodoxe de la Vache d’Or.
Documenta Souratum Omnia, Inch Allah Jacta Est.

Communication de vulgarisation religieuse à l’usage des Agoravoxiens, rédigée par Ziggourat Le Cornu, du Service de Presse Apostolique de l’Église Orthodoxe de la Vache d’Or : De l’interdiction du site hérétique http://www.libresansdieu.org/

http://www.libresansdieu.org/Grenouille/Main


En ces temps de troubles et de décrépitude matérialiste, de pertes de repères moraux et de blasphèmes contre la Vraie Religion, les forces du malin et de la vache folle sont à l’œuvre, conjointement. L’Organisation Mercantile de la Santé est corrompue par les prions sans missels et autres pathogènes porcins et athées, les schismes hérétiques affaiblissent les textes divins et les âmes pastorales, et de fausses religions bourgeonnent dans les cloaques de la civilisation, telles les têtards cornus et abjects ayant donné naissance à cette inqualifiable Eglise Universelle de Grenouille.

Il est écrit dans le Livre Sacré de la Vache d’Or que les hérétiques pourriront dans les flammes du méthane enflammé. Car c’est le Pet Divin de la Vache d’Or qui est à l’origine du monde. Il n’est bien sûr pas né de la bouche de grenouille, blasphème !!! Ceux qui prétendent cela sont les mêmes hérétiques qui veulent nous faire croire que les pets de vache sont à l’origine des trous de la couche d’ozone. C’est faux bien sûr, comme nous l’enseignent les Anales du Trou Sacré Ruminant. Ces hérétiques sodomites batraciens maudiront le jour de leur naissance au portique du jugement dernier, car, comme l’a professé le très Saint Pi 1er, « ils seront chargés de chaînes et de cuir bondage, et s’en sera fait de leur rondelle ».

Le célèbre Taxinomiste Yack Le Grand, prix Babibel de l’Institut de la Recherche Morale Bovine ne dit-il pas que seul le Pet Divin de la Vache d’Or peut expliquer le Big-Bang à l’origine de l’univers ? Le théologien Maximus Meuheu n’a-t-il pas démontré par A + B = D que le trou est au gruyère ce que la rondelle est au caoutchouc ?

Le Monde va à Veau-l’eau, et les hormones de croissance n’y changeront rien. Voyez par exemple : la Commission parlementaire européenne Politique Apocryphe Commune, au mépris de notre liberté religieuse de polluer l’espace publique de nos Saints Pets de Nones, se fait le bras armé d’une politique athée liberticide et contraire à la Déclaration Universelle des Droits Bovins, en préconisant l’interdiction du voile méthaneux intégral dans nos prés.

Les membres mécréants de cette commission sont corrompus, la preuve scientifique en est qu’ils ont des faces de batraciens, certains ajouteront même pas très catholiques, et qu’ils ne savent que coasser des arguties juridiques sans queue ni tête. Ils n’ont même pas de queues d’ailleurs, c’est une autre preuve irréfutable de leur compromission avec l’impérialisme Américano-Batracioniste qui sape en secret les fondements moraux de la famille et de la société ruminante. Avoir perverti la mare de Ghaza en y balançant des obus-tétards ne leur suffit pas.

En effet, en soutenant l’Organisation Naturiste Unifiée, les américano-batra-sionistes encouragent l’amour libre et toutes les perversions sexuelles, telles que l’insémination artificielle et les partouzes tauromachiques. Alors qu’il est écrit dans le Livre Sacré de la Vache d’Or qu’un seul taureau doit féconder les trente vaches du cheptel ? (Vacherin, Genèse 28 :4). Ce n’est pas ainsi que vous accéderez au paradis Corrézien du Plateau des Mille Vaches vierges.

L’ UNion ESCOgriphe quant à elle diffuse des programmes d’éducation pornographique réalisés par Marc Dorcel et financés par le Fonds Machiavélique International, qui est dirigé par un obsédé sexuel notoire, c’est dire.

Pire. Comme l’a démontré le Thaumaturge Corrida della Bouse dans son analyse critique des textes abjects de Richard Dawkins, les athées sont bien responsables historiquement du schisme hérétique ayant donné naissance à l’Eglise des Apostats Ovins (que le Pet Divin les enfume tous), et ils étaient financés à la fois par Staline, par Hitler, et par les Rockefeller. C’est prouvé par le principe d’incertitude de Heisenberg, corrélé par le Nombre d’Or, et expliqué divinement par la Théosophie Quantique Unifiée de Saint Pi 3.1416.

Le salut moral du monde passe d’abord par une reprise en main ferme et définitive de la logorrhée du net, aujourd’hui abandonné à l’intolérance athée, et véhicule pernicieux de fausses religions manipulatrices qui veulent détourner les croyants de la Vraie Foi, telle cette innommable église batracienne.

Nous remercions la Vache Mère Pi IV de l’Aubrac, Guide Suprême de la Foi Laitière, actionnaire majoritaire de Caprice des Dieux et de Chaussée aux Moines, qui dans son infinie sagesse a décidé de publier sa Bulle Apostolique Magnum Bullarium Bubulus, demandant la fermeture inconditionnelle du site hérétique de grenouille. Pour notre salut à tous, en ce mois béni de janvier au Concile Laitier de Mont d’Or, il rompit et multiplia le Pain, bu le Vin, et mangea beaucoup de Boursin.

Amen et Inch Allah Jacta Est.



PS de l’auteur : remerciements appuyés à Reinette, lectrice de Agoravox, pour les références bibliographiques batraciennes.

Toute ressemblance avec des faits d’actualité, ou autres articles, comportements, commentaires et proses fleuries de la petite planète Agoravox, n’est pas forcément fortuite.

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23.1.10

La lettre de Djemila Benhabib

Extraits de la lettre de Djemila Benhabib, algérienne d'origine et réfugiée au Québec, auteure de Ma vie à contre-Coran, lue au Sénat français le vendredi 13 novembre 2009.

(...)

La pire condition féminine dans le globe, c’est celle que vivent les femmes dans les pays musulmans. C’est un fait et nous devons le reconnaître. C’est cela notre première solidarité à l’égard de toutes celles qui défient les pires régimes tyranniques au monde. Qui oserait dire le contraire ? Qui oserait prétendre l’inverse ? Les islamistes et leurs complices ? Certainement…mais pas seulement.

Il y a aussi ce courant de pensée relativiste qui prétend qu’au nom des cultures et des traditions nous devons accepter la régression, qui confine l’autre dans un statut de victime perpétuelle et nous culpabilise pour nos choix de société en nous traitant de racistes et d’islamophobes lorsque nous défendons l’égalité des sexes et la laïcité. C’est cette même gauche qui ouvre les bras à Tarik Ramadan pour se pavaner de ville en ville, de plateau de TV en plateau de TV et cracher sur les valeurs de la République.

Sachez qu’il n’y a rien dans ma culture qui me prédestine à être éclipsée sous un linceul, emblème ostentatoire de différence. Rien qui me prédétermine à accepter le triomphe de l’idiot, du sot et du lâche, surtout si on érige le médiocre en juge. Rien qui prépare mon sexe à être charcuté sans que ma chair en suffoque. Rien qui me prédestine à apprivoiser le fouet ou l’aiguillon. Rien qui me voue à répudier la beauté et le plaisir. Rien qui me prédispose à recevoir la froideur de la lame rouillée sur ma gorge. Et si c’était le cas, je renierais sans remords ni regret le ventre de ma mère, la caresse de mon père et le soleil qui ma vu grandir.

L’islamisme politique n’est pas l’expression d’une spécificité culturelle, comme on prétend ça et là. C’est une affaire politique, une menace collective qui s’attaque au fondement même de la démocratie en faisant la promotion d’une idéologie violente, sexiste, misogyne, raciste et homophobe.

Nous avons vu de quelle façon les mouvements islamistes, avec la complicité, la lâcheté et le soutien de certains courants de gauche cautionnent la régression profonde qui s’est installée au cœur même de nos villes. Au Canada, nous avons tout de même failli avoir les tribunaux islamiques. En Grande-Bretagne c’est déjà la norme dans plusieurs communautés. D’un bout à l’autre de la planète, le port du voile islamique se répand et se banalise, il devient même une alternative acceptable aux yeux de certains car c’est tout de même mieux que la burqa !
   Que dire de la démission des démocraties occidentales sur des enjeux primordiaux à la base du vivre-ensemble et de la citoyenneté tels que la défense de l’école publique, des services publics et de la neutralité de l’État ?
  Que dire des reculs en matière d’accessibilité à l’avortement ici même en France ?
  Tout ça pour dire qu’il est toujours possible de faire avancer les sociétés grâce à notre courage, notre détermination et à notre audace. Je ne vous dis pas que ce sont là des choix faciles. Loin de là. Les chemins de la liberté sont toujours des chemins escarpés. Ce sont les seuls chemins de l’émancipation humaine, je n’en connais pas d’autres.


(...)

  Il fut un temps où on s’interrogeait en France sur le port du voile islamique à l’école. Aujourd’hui, il est question de voile intégral. Au lieu d’élargir la portée de la loi de 2004 aux établissements universitaires, nous débattons sur la possibilité de laisser déambuler dans nos rues des cercueils. Est-ce normal ? Demain, peut-être c’est la polygamie qui sera à l’ordre du jour. Ne riez pas. Cela s’est produit au Canada et il a fallu que les cours (de justice) s’en mêlent. Car après tout la culture à bon dos lorsqu’il s’agit d’opprimer les femmes. Ironie du sort, j’ai constaté dans plusieurs quartiers que les jupes se rallongent et disparaissant peu à peu. La palette des couleurs se réduit. Il est devenu banal de camoufler son corps derrière un voile et porter une jupe, un acte de résistance. Alors que dans les rues de Téhéran et de Khartoum, les femmes se découvrent de plus en plus, au péril de leur vie, dans les territoires perdus de la République française, le voile est devenu la norme. Que se passe-t-il ? La France est-elle devenue malade ?
 
  Le voile islamique est souvent présenté comme faisant partie de « l’identité collective musulmane ». Or, il n’en est rien. Il est l’emblème de l’intégrisme musulman partout dans le monde. S’il a une connotation particulière, elle est plutôt politique surtout avec l’avènement de la révolution islamique en Iran en 1979. Que l’on ne s’y trompe pas, le voile islamique cache la peur des femmes, de leur corps, de leur liberté et de leur sexualité.
  Pire encore, la perversion est poussée à son paroxysme en voilant des enfants de moins de cinq ans. Il y a quelques temps, j’essayais de me rappeler à quel moment précisément, en Algérie, j’ai vu apparaître ce voile dans les salles de classe. Pendant mon enfance et jusqu’à mon entrée au lycée, c’est-à-dire en 1987, le port du voile islamique était marginal autour de moi. À l’école primaire, personne ne portait le hidjab, ni parmi les enseignants, ni surtout parmi les élèves.
  Voilà 12 ans que j’habite au Québec dont la devise inscrite sur les plaques d’immatriculation des voitures est « Je me souviens ». A propos de mémoire, de quoi la France devrait-elle se souvenir ? Quelle est porteuse des Lumières. Que des millions de femmes se nourrissent des écrits de Simone de Beauvoir dont le nom est indissociable de celui de Djamila Boupacha. C’est peu dire. Il ne fait aucun doute pour moi que la France est un grand pays et ceci vous confère des responsabilités et des devoirs envers nous tous, les petits. C’est d’ailleurs pour cela qu’aujourd’hui, tous les regards sont tournés vers votre commission et que nous attendons de vous que vous fassiez preuve de courage et de responsabilité en interdisant le port de la burqa.


(...)

 A vous chers amis, s’il y a une chose, une seule, que je souhaiterais que vous reteniez de ces quelques mots, c’est la suivante. Entre une certaine gauche démissionnaire, le racisme de l’extrême droite et le laisser-faire et la complicité des gouvernements nous avons la possibilité de changer les choses, plus encore nous avons la responsabilité historique de faire avancer les droits des femmes. Nous sommes, en quelque sorte, responsables de notre avenir et de celui de nos enfants. Car il prendra la direction que nous lui donnerons. Nous, les citoyens. Nous, les peuples du monde. Par nos gestes, par nos actions et par notre mobilisation. Toutes les énergies citoyennes sont nécessaires d’un pays à l’autre au-delà des frontières. L’avenir nous appartient. La femme est l’avenir de l’homme disait Aragon.

 Et je finirai par une citation de Simone de Beauvoir : « On a le droit de crier mais il faut que ce cri soit écouté, il faut que cela tienne debout, il faut que cela résonne chez les autres. » J’ose espérer que mon cri aura un écho parmi vous.


 Djemila Benhabib
 Lettre lue au Palais du Luxembourg, le vendredi 13 novembre 2009, lors de la journée "Femmes debout", organisée par Femmes Solidaires et la Ligue du Droit International des Femmes.


La lutte contre l'obscurantisme et pour l'égalité des sexes est un combat politique. Prétendre au nom d'un soit-disant "respect des libertés culturelles et cultuelles" qu'il ne faut en rien légiférer est une erreur politique historique et un crime contre les femmes opprimées.

Je suis fier de vivre en France parce que c'est un pays laïc et que pour moi, la religion est asservissement de l'homme. Cette laïcité est le résultat d'un combat politique qui est passé par des lois. Si nous baissons la garde maintenant, c'est le début de la fin.

21.1.10

Burqa-pitulation ou pas ?

Faut-il légiférer sur le port de la burqa sur le territoire de la République française ? La mission parlementaire sur le voile intégral rend son rapport le 26 janvier et il va demander une proposition de résolution prohibant la burqa, selon ce qu’en rapporte aujourd’hui le Président de la commission, le député communiste du Rhône André Gérin.

C’est une question très difficile, à laquelle il convient de réfléchir en profondeur, et j’ai longtemps hésité. Ma conviction est maintenant faite. Je suis pour l’interdiction absolue de la burqa dans les lieux ouverts au public, et voici pourquoi.

J’ai trois arguments principaux. Un argument naturaliste (la communication interpersonnelle), un argument éthique d’inspiration humaniste (l’égalité des hommes et des femmes), et un argument politique, au sens premier du terme : je veux une société laïque qui favorise le développement de l’athéisme pour libérer l’homme de l’asservissement religieux.

A toi, à moi, je te vois, tu me vois.

L’argument naturaliste repose sur les fondements de la communication interpersonnelle. On sait par de très nombreuses études que la communication interpersonnelle ne repose pas uniquement sur le langage parlé, mais implique aussi la reconnaissance de signes faciaux porteurs de sens. Le visage traduit puissamment la personnalité, les sentiments et les pensées, et bien évidemment constitue un marqueur essentiel de l’identité. Masquer ces signes revient à déséquilibrer et amputer profondément le mode de communication interpersonnel et les rapports sociaux. Avec des conséquences innombrables sur la vie en société, conséquences néfastes de mon point de vue.

On parle notamment beaucoup avec ses yeux. L’éthologue britannique Desmond Morris par exemple a le premier montré que si vous présentez à des hommes deux mêmes photos d’une jeune femme très séduisante – apparemment strictement identiques sauf que dans la deuxième photo les yeux de la femme ont été retouchées au crayon pour agrandir artificiellement la pupille des yeux, tous les hommes diront systématiquement qu’ils préfèrent la belle aux pupilles dilatées, sans être capables d’expliquer pourquoi. Le scientifique Boris Cyrulnik a reproduit cette expérience à grande échelle et de manière rigoureuse (avec l’aide de Photoshop), et avec toujours le même résultat. Soyons émus mes frères par les pupilles de la belle !

L’explication de ce phénomène est très simple, comme le rappelle le grand psychiatre Patrick Lemoine (Séduire, comment l’amour vient aux humains, Ed. J’ai Lu). Une femme qui est troublée par un homme – le darwinisme biologique dirait que cette femme manifeste son choix de reproducteur ; cette femme donc a les pupilles qui se dilatent du fait de son émotion, ce que l’on appelle la mydriase. Ce savoir remonte d’ailleurs au moins à la Renaissance. Les Vénitiennes le savaient bien puisqu’elles se mettaient dans les yeux des gouttes d’un collyre dont la vertu pharmacologique était de rendre les pupilles plus vastes, le regard plus profond, et donc qui les rendaient belles aux yeux des hommes. Elles se servaient sans le savoir d’un agent atropinique tiré d’une plante que l’on a appelé… belladone, précisément pour cette raison. La bella dona, belle dame en italien.

Ha, Persée et les yeux des sœurs Gorgones… Il est largement permis de penser que les hommes et les femmes connaissent ce phénomène depuis des temps immémoriaux. Or donc, les mâles musulmans fondamentalistes se sont donnés les moyens de choisir les femelles par la sélection (inconsciente si l’on a pas connaissance explicite de ce phénomène physiologique) de celles qui sont émues et donc potentiellement prêtes à s’accoupler avec eux.

N’est-ce pas formidable ? Si l’on fait une analyse Darwiniste de la question, on s’aperçoit qu’on enlève à la femme musulmane toute capacité à développer consciemment ses atouts de séduction différenciés de manière compétitive (ce qui lui donnerait le pouvoir d’influer directement et consciemment sur la compétition sexuelle et donc d’influer par elle-même sur la sélection des mâles) pour laisser entièrement à l’homme la possibilité de choisir, en fonction de la détection de la disposition à la reproduction trahie par la pupille féminine.

Quand on voit ce qu’est une burqa, on voit que le musulman fondamentaliste a enlevé à la femme toute possibilité d’influence compétitive par le masquage de ce que les entomologistes appellent les caractères sexuels secondaires (seins, fesses et lèvres). Jusqu’à la couleur unie du vêtement qui empêche la différenciation compétitive par les couleurs, si importante dans la compétition sexuelle d’un très grand nombre d’espèces animales et même végétales (pour attirer les insectes pollinisateurs par exemple). Pour en savoir plus sur ces questions de séduction humaine, je vous recommande Desmond Morris, La Clé des gestes, Paris, Grasset, 1978.

Je rappelle que l’on était assez proche de cette émasculation féminine quand le christianisme régissait le monde occidental d’une main de fer, et avant ça, dans le monde judaïque. C’est une constante des sociétés régies par le monothéisme misogyne, ce qui est le cas de tous les monothéismes connus d’ailleurs, excusez le pléonasme.

Moitié de l’homme ?

Ce qui m’amène à mon deuxième argument, l’argument éthique d’inspiration humaniste. Je parle bien évidemment de la place de la femme dans l’humanité. Je suis un adversaire convaincu et agressif de toute forme de domination de l’homme par l’homme, et donc bien évidemment de la domination de la femme par l’homme, qui en est une forme extrêmement répandue depuis que les mâles ont imposé leur domination physique aux femmes, lorsque l’humanité s’est sédentarisée et structurée dans des formes d’organisation sociales de plus en plus importantes et complexes. Les formes archaïques de religions monothéistes ont simplement accentué ce phénomène déjà bien engagé. Les Grecs étaient déjà extrêmement misogynes, et ils n’étaient pas les seuls. Les Chinois anciens aussi. Seules les sociétés naturelles atomisées et sans histoire cumulative ont préservé longtemps des formes appréciables d’égalité des sexes, par exemple dans de nombreuses tribus indiennes d’Amazonie. A noter d’ailleurs que dans la plupart de ces microsociétés Amazoniennes, les tabous sexuels n’existent pas, ni la jalousie, ni la monogamie.

Si l’on revient à la forme la plus archaïque des religions monothéistes, le judaïsme, il suffit de plonger dans l’ancien testament pour en découvrir l’incroyable violence et prégnance de la misogynie. Le Dieu des juifs est le plus violent et le plus sexiste qu’on ait jamais inventé. A l’origine un culte tribal d’un unique dieu atrocement déplaisant, obsédé jusqu’au morbide par les interdits sexuels. Dans l’ordre de la quantité absolument négligeable des femmes, je recommande la lecture particulièrement salace de la Genèse, 19 (Lot, neveu d’Abraham choisi par Noé pour être sauvé car lui seul était droit, et livrant ses filles vierges aux hommes de Sodome plutôt que de leur livrer les deux anges venus le prévenir de l’arrivée du déluge), ou le chapitre 19 du Livre des Juges : un vieillard refuse de livrer un Lévite aux hommes de la ville de Givéa qui voulaient le sodomiser, et leur propose de lui-même sa fille vierge et la concubine du prêtre en leur disant : « humiliez-les et faites ce que bon vous semblera, mais envers ce prêtre vous ne commettrez pas une infamie de cette sorte ». Le lévite livra de lui-même sa concubine à la populace et les hommes la violèrent en bande toute la nuit. Au matin, il la trouve prostrée sur le seuil et lui ordonne : « Lève-toi et partons ». Mais elle était morte. Alors, il « prit un couteau et, saisissant sa concubine, la découpa, membre après membre, en douze morceaux qu’il envoya dans tout le territoire d’Israël ». Livre des Juges, 19 :29. Grande classe, n’est-ce pas ?

Abraham, oncle de Lot et père fondateur des trois grandes religions monothéistes avait de toute façon montré l’exemple. Quand il se rendit en Egypte avec sa femme Sarah pour échapper à une famine, il se rendit compte qu’une femme aussi belle serait désirable pour les Egyptiens et donc que, étant son mari, cela pourrait mettre en danger sa propre vie. Il décida donc de la faire passer pour sa sœur. A ce titre, elle fut prise dans le harem de Pharaon, ce qui lui valut les plus grandes faveurs de ce dernier. Dieu désapprouva cet arrangement confortable, non pas en punissant Abraham, mais en envoyant des fléaux sur Pharaon et sa maison ! (Genèse, 12 : 18-19). Le couple Abraham-Sarah monta le même coup tordu un peu plus tard, avec Abimélek, le roi de Gérar, incité par Abraham à épouser Sarah après qu’il lui eut fait croire qu’elle était sa sœur (Genèse, 20 : 2-5).

En résumé, les hommes sont des proxénètes, les femmes des putes, et tout cela est normal aux yeux de Dieu. Je pourrais continuer indéfiniment à illustrer la place réservées aux femmes par les religions monothéistes, et si cela c’est calmé en Europe chrétienne parce que l’on a fini par couper quelles têtes de prêtres à la Révolution Française (et donc désacralisé le divin… sans être brûlé sur place aux yeux de tous par l’éclair divin), il se trouve que l’islam est une religion plus récente, moins mature à l’échelle de l’histoire, et que personne n’a encore coupé de tête à quelques imams. Interdire la burqa, c’est empêcher que se répande impunément la dégradation de la femme au seul rang de réceptacle à sperme. Je ne veux pas qu’en France on soit complice de ça.

Politique dans la cité.

Naturellement, tout ce que je viens d’écrire a un prolongement politique évident. Quand une éthique, ou posture philosophique, est au cœur d’une certaine vision de l’homme et de la société des hommes, il convient de regarder quels sont les moyens politiques d’agir pour développer cette vision du monde des hommes. Je finirai donc par un exposé de pragmatisme politique.

S’opposer aux extrémismes de l’islam, c’est donner une chance à un islam modéré d’exister dans notre société. Je suis athée et je considère que la religion est un cancer de l’humanité. Comme le démontre le célèbre biologiste athée Richard Dawkins (auteur du tout aussi célèbre « Le gène égoïste ») dans son livre « Pour en finir avec Dieu », dans une société institutionnellement laïque, économiquement prospère et solidaire – c’est à dire où la richesse est le plus équitablement répartie et la pauvreté contenue, le nombre de croyants est directement lié à l’éducation parentale et à la force coercitive des mouvements religieux. Le « relâchement » d’une religion, autre manière de dire « modération », dû à la marginalisation de ses attributs coercitifs et du pouvoir de ses institutions séculaires, entraine un relâchement de la pression éducative dans la famille. Ce constat n’est bien sûr pas valable dans les pays sous-développés ou en voie de développement.

Or, comme la croyance en Dieu est essentiellement forgée par l’endoctrinement des enfants dès le très jeune âge, un relâchement éducatif dans le cercle familial entraine la disparition progressive de la religion, aussi sûrement que des cellules saines se reproduisent mathématiquement au détriment de cellules malades. C’est ce qui est arrivé au christianisme en Europe de l’ouest et qui dans quelques décades devrait, selon moi, aboutir à la disparition du christianisme en France, le phénomène s’accélérant brutalement lorsque qu’une majorité critique de parents athées sera atteinte. Ce qui n’est pas encore le cas, et à condition bien sûr que les équilibres démographiques soient maintenus (nombre d’enfants par famille) et que le terreau de croissance de la religion (la pauvreté et l’exploitation par les riches et les puissants notamment) ne se développe pas.

En résumé, je suis d’accord avec tous les responsables religieux sur ce point : plus la religion peut manifester sa présence publiquement et de manière psychologiquement ou physiquement coercitive, et plus elle développe un ostracisme paralysant qui facilite sa diffusion par la peur et l’endoctrinement. Une technique élevée au rang d’art machiavélique par deux mille ans de Christianisme. Et avec plus d’efficacité démographique que le judaïsme, puisque celui-ci se réserve à un peuple Elu, dans les limites contrôlées du mariage obligatoire d’une femme juive avec un homme juif. Je rappelle que les rabbins aux Etats-Unis qui acceptent de célébrer de marier une juive avec un goy sont extrêmement courtisés, parce que extrêmement rares. Ca limite nécessairement le développement du judaïsme.

L’islam quant à lui ne s’embarrasse pas avec ça, et comme il est particulièrement coercitif et obscurantiste, et que le monde occidental a tout fait pour qu’il se développe en exploitant outrageusement la pauvreté dans le monde, il galope. Et il est violent, particulièrement envers la liberté d’expression des athées.

Une petite anecdote à ce propos, avant d’en finir avec cette longue plaidoirie. Lorsque j’ai dû obtenir un visa il y a cinq ans pour effectuer une mission de conseil en Arabie Saoudite, j’ai dû remplir un questionnaire avec mention obligatoire de ma religion, via des cases à cocher. Aucune case à cocher pour agnostique ou athéiste. Ces concepts n’existent pas pour l’Etat Wahhabite. Un incroyant chrétien (ce que sont tous les non musulmans aux yeux des musulmans fondamentalistes), ça existe, mais il est impossible d’être incroyant tout court. Après demande d’exemption auprès du Consulat d’Arabie Saoudite, je n’ai pas eu d’autre choix que de cocher Chrétien, sinon on me refusait mon visa. Richard Dawkins, dans « Pour en finir avec Dieu », que je recommande fortement (collection tempus, Ed. Perrin, merci à mon frère Vincent de m’avoir offert ce livre pour Noël), rappelle utilement avec force exemples que dans l’Amérique d’aujourd’hui, il vaut encore mieux être noir ou homosexuel que athée.

En conclusion, si je veux que la France reste un pays laïque et si je pense que cette laïcité qui favorise le développement de l’athéisme est bonne pour mes semblables, à partir du moment où je considère que la religion, et surtout la religion monothéiste, est bien davantage une source de malheur que de bien pour l’homme, je suis pour toutes les lois qui bannissent toutes les formes de manifestation de la puissance coercitive religieuse. Pas d’angélisme œcuménique pour moi, et je n’en suis pas désolé.

Donc, pas de burqa-pitulation pour moi.

PS : en complément, cette tribune de Elisabeth Badinter.


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20.12.09

Juppé stigmatise le débat sur l'identité nationale

Ce Monsieur remonte très grandement dans mon estime...

Article à lire.

5.11.09

Identité, identité, est-ce que j'ai une gueule d'identité ?

L’identité peut pas se réduire à l’appartenance nationale... Que suis-je, qui suis-je, quelle est mon appartenance ?

Je suis un être humain, pourquoi devrais-je me définir tout en entier et enfermer mon être dans une identité nationale ? Quelle est cette sottise forcément réductrice, carcérale, et philosophiquement suspecte ? Et pour commencer, qu’est-ce que l’identité ? Question impossible à adresser exhaustivement dans un article, l’identité flotte en eaux troubles dans beaucoup trop de domaines : psychologie, sociologie, culture, politique, philosophie… À la limite de la question ontologique : qui suis-je ?

On pourrait parler de l’identité personnelle et subjective (qui renvoie le sujet à ce qu’il a d’unique, à son individualité), de l’identité sociale, plus objective (elle englobe le sujet de l’extérieur et se réfère aux statuts que le sujet partage avec les autres membres de ses différents groupes d’appartenance), de l’identité culturelle et interculturelle, qui regroupe tout ce qui est en commun avec les autres groupes.Pour faire simple : de quoi suis-je fais, d’où suis-je, à quoi j’appartiens ? Si je tente de répondre à cette question, il est immédiatement évident qu’en aucun cas je ne puis me réduire à un concept aussi réducteur et par ailleurs suspect que celui d’identité « nationale ». Alors faisons tomber les murs de la prison nationale, respirons un grand coup et embrassons l’identité globale, de l’infiniment grand vers l’infiniment petit.

J’appartiens à l’univers. Comme tout être vivant, je procède de l’alchimie de l’univers, de l’énergie des étoiles, de l’eau apportée par les bombardements météoriques sur un astre stérile et de la tectonique des plaques résultante de l’amollissement de la croute terrestre, qui créa les océans et la chimie primordiale.

J’appartiens à la terre, je suis un être de passage en interaction avec la planète vivante et tous les éléments de la vie qui s’y développe, je suis né de la terre et j’y retournerai.

J’appartiens à l’espèce humaine, j’ai les mêmes angoisses et les mêmes espoirs que tous les autres, les mêmes vertus et les mêmes défauts que tant d’autres.

J’appartiens à tous les pays que j’ai traversé, physiquement et réellement, près d’une soixantaine, ou virtuellement, par la télévision, internet, la presse et les livres, car ces expériences et interactions multiples sont dans mon corps et mon esprit, ils participent de mon identité.

J’appartiens à l’Afrique car j’ai les gênes de Homo Sapiens, survivant du buisson foisonnant des hominidés. J’ai peut-être des gênes communs avec Toumaï il y a 9 millions d’années.

J’appartiens à l’Europe parce que son histoire a forgé ma culture, avec son brassage incroyable de peuples en migrations ininterrompues depuis Sapiens, que ses règles de vie commune interagissent avec mon quotidien, et que son devenir possible appelle une identité plus globale, moins réductrice et plus riche de potentialités que l’hexagone bizarre de mon passeport.

J’appartiens à la France parce que j’y suis né et qu’elle ma donné ma langue mère, les fondements de mon éducation et de ma culture, et l’essentiel de ma façon de penser selon le corpus de mon langage, de sa syntaxe et de sa grammaire, le tout alimenté par l’histoire, la culture et les référents de mes « compatriotes ».

J’appartiens à la Bretagne, au Bauvaisis,, à Paris et à des tas d’autres endroits où ma parentèle et autres liens ancestraux ont foulé et vécu.

J’appartiens à Midi-Pyrénées, terre de mon enfance et adolescence, terre de mes premiers jeux en liberté et premiers émois.

J’appartiens à Toulouse, où j’ai étudié, aimé, pleuré, rencontré la mère de mes enfants, où j’ai planté les première graines de mon parcours d’adulte et où mes enfants sont nés.

J’appartiens à mon petit coin du Gers où je me suis établi il y a onze ans, tissé des liens nouveaux, rénové des vieux murs, engrangé des foins, construit mon studio d’enregistrement, produit ma musique, et pissé contre mes arbres tous les soirs d’été.

J’appartiendrai demain à un autre coin de la terre, et ce ne sera pas nécessairement en France… Et un jour j’appartiendrai en partie à un autre corps que le mien si mes organes peuvent être utiles à ma mort, quand au reste, il se transformera d’une autre façon pour appartenir de nouveau à l’univers.

Aucune de ces appartenances n’a préséance sur une autre. Aucune de ces appartenances n’est plus importante qu’aucune autre, car toutes sont constitutives de mon identité, et je suis un être entier, que je ne peux découper en morceaux hiérarchisés. En quoi mon pied droit serait-il moins important que mon estomac ou ma main gauche ?
En réalité, nous appartenons à tous les lieux avec lesquels nous interagissons, à tous les lieux d’expérience personnelle et interpersonnelle, et avec tous les éléments constitutifs de notre être de chair, de sang, de molécules, d’atomes, et d’éléments quantiques. Pour retourner à l’univers d’où nous venons.

Mais, mais... c'est Douillet ces petites choses là !

Copié-collé d'un article de next.liberation.fr... Édifiant.

Le "Canard Enchaîné" publie des extraits de l'autobiographie, parue en 1998, de l'ancien judoka, David Douillet, récemment élu député des Yvelines.

Après Frédéric Mitterrand, c'est au tour de David Douillet de voir des extraits de mémoires ressortir quelques années plus tard. Dans son édition du 4 novembre, Canard Enchaîné publie des extraits de l'autobiographie de David Douillet, L'Ame du conquérant, paru chez Robert Laffont en 1998. Dans cet ouvrage, l'ancien judoka, récemment élu député des Yvelines et dont le nom circule comme successeur potentiel à Rama Yade en cas de remaniement, fait part de sa "misogynie rationnelle". Il écrit : "Pour moi, une femme qui se bat au judo ou dans une autre discipline, ce n'est pas quelque chose de naturel, de valorisant. Pour l'équilibre des enfants, je pense que la femme est mieux au foyer."

Dans la même veine, l'actuel membre de la commission des affaires culturelles et de l'éducation à l'Assemblée nationale écrit à propos du rôle des femmes :"C'est la mère qui a dans ses gènes, dans son instinct, cette faculté originelle d'élever des enfants. Si Dieu a donné le don de procréation aux femmes, ce n'est pas par hasard" Il ajoute : "De fait, cette femme-là, quand elle a une activité professionnelle externe, pour des raisons de choix ou de nécessité, elle ne peut plus jouer ce rôle d'accompagnement essentiel. (...) Je considère que ce noyau est déstructuré. Les fondements sur lesquels était bâtie l'humanité, l'éducation en particulier, sont en partie ébranlés".

Enfin, il ajoute : "On dit que je suis misogyne. Mais tous les hommes le sont. Sauf les tapettes !". Lemonde.fr rapporte que ces propos avaient fait naître une discussion en 1998 et que David Douillet s'était défendu en expliquant que la dénomination "tapette" ne visait que "les hommes qui ne s'assument pas".

4.11.09

L'identité nationale, vue par Lévi Strauss

Il vient de mourir le 3 novembre 2009, le grand Lévi Strauss, et sa pensée nous éclaire très bien aujourd'hui, et pour longtemps encore.

Lisez cet article du journal Le Monde, à propos de ce que disait le grand anthropologue en 2005 sur "l'identité nationale"...

22.10.09

Liberté de la presse : la France en recul constant

Le dernier rapport sur la liberté de la presse de Reporters Sans Frontières est disponible sur http://www.rsf.org/

Mauvaise nouvelle, la France continue son recul entamé depuis la création de ce classement il y a 8 ans (11 ème place), pour se retrouver au 43ème rang mondial en ayant perdu 8 places cette année ; et sachant qu'on y trouve 13 pays Européens dans les 15 premières places. La France est maintenant entourée du Surinam et de Cap Vert, et se trouve moins bien placée que de jeunes démocraties Africaines telles le Mali, le Ghana, ou même l'Afrique du Sud.

Grande classe.

Parmi les constats tout à fait consternants, on voit que la France est le pays d'Europe où il y a le plus de mises en examen de journalistes.

Pas la peine de vous faire un dessin sur les responsabilités des gouvernements de droite qui se succèdent à la tête de l'État Français, et tout particulièrement depuis l'arrivée de notre nouveau Président Roi Soleil.

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8.6.09

Un petit vent de révolution ?

J'ai toujours voté socialiste, depuis l'age de majorité. Et le plus souvent par défaut (aucun parti politique français ne rassemblant sous sa bannière l'ensemble de mes convictions et priorités politiques), dans l'idée de faire un vote utile malgré mes réticences et mes objections de plus en plus nombreuses.

Cette fois-ci, non. J'ai voté Europe Ecologie. J'avais le sourire hier soir. Un petit vent de révolution soufflerait-il ?

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13.1.09

Good Bye George !!

Et oui, je sais, j'ai été absent longtemps de mon blog perso. Mon actualité musicale m'a assez largement phagocité.

Justement, tiens... Mon dernier concert, c'était au Bikini, avec mon groupe Ain't No Dub, et les irlandais de The Commitments (le groupe du célèbre film de Alan Parker). Si vous voulez voir des photos sympas de ce concert, rendez-vous sur toulouseblog.fr !

ToulouseBlog.fr

Et tant qu'à faire, si vous n'étiez pas là au Bikini, vous avez aussi manqué la première projection de notre nouveau clip "Good Bye George!". C'est donc avec plaisir que je vous le poste ici-même, et que je vous invite à participer au buzz !


Good Bye George
envoyé par espmusictune

3.6.08

Ain't No Dub à la Fête de la Musique

Public Toulousain, venez profiter d'un concert gratuit et décoiffant de Ain't No Dub.
Cette année, à la Fête de la Musique, la FNAC organise quelques scènes dans des grandes villes de France. En ce qui concerne Toulouse, cette scène sera montée Allées Franklin Roosevelt, en face de la FNAC Wilson. Pour accompagner les Fabulous Troubadours, un comité de sélection national et local de la FNAC avait pré-sélectionné 20 groupes, et ils ont choisi (à l'unanimité, m'a-t-on dit !) Ain't No Dub. C'est cool.
Aussi cool, à propos de AND, l'interview de votre obligé dans le numéro de juin de Intramuros, page 13. L'occasion pour moi de raconter la petite histoire du groupe.

Donc, le samedi 21 juin, à 16h00, côté place Wilson, en face de la FNAC !



PS : je vous rappelle que notre premier album, AND... In America, est dans les bacs à la FNAC, et en écoute sur les bornes audio de FNAC Wilson et FNAC Labège. Vous pouvez aussi commander directement sur www.espmusictune.com ...

Le carnet de voyage de Roger Mann

"On y va tout droit"...
Ainsi démarre chaque chapitre du périple de Roger Mann, une œuvre collective lancée par le Club de la Communication Toulouse Midi-Pyrénées à l'occasion du Marathon des Mots. Un jeu, du plaisir, et une mise en scène interactive sur le site "Le Club fait son Marathon".

Un jeu d'écriture donc, avec son fil rouge et ses règles. J'ai tout de suite eu envie, lorsque Emmanuel Queritet (l'un des 4 compères du CTD) me fit lire sa propre contribution. Le monde étant petit, je découvrais alors qu'une autre proche amie, Isabelle Gervais, faisait partie de cette organisation ludique. N'étant pas membre du Club de la Comm (bien qu'ayant baigné dedans depuis 20 ans), je me suis proposé quand même, au titre fallacieux d'auteur déjà publié.

Je vous invite à lire d'abord la règle du jeu, avant de vous lancer sur les traces de Roger Mann, chapitre après chapitre (ma contribution personnelle, le chapitre : "De Smyrne à Olympe").

Pendant le Marathon des Mots (du 11 au 15 juin à Toulouse), des extraits du carnet de voyage de Roger Mann seront lus par le comédien Julien Sabatié Ancora, le jeudi 12 juin, à 19h30 à l’Espace Hébraïca, 2 place Riquet, à Toulouse. Au plaisir de vous retrouver là-bas...